Esdras Fils-Aimé est un acteur incontournable du journalisme en Haïti, dont le parcours est un modèle de détermination et d’adaptabilité. Né à Port-au-Prince en 1987, il a surmonté des défis majeurs pour construire une carrière brillante qui embrasse à la fois les médias traditionnels et les plateformes numériques. Son engagement envers son métier et sa passion pour le journalisme font de lui une figure inspirante dans le paysage médiatique haïtien.

Esdras Fils-Aimé : Un Voyage Passionné au Cœur du Journalisme Haïtien

Esdras Fils-Aimé est né à Port-au-Prince le 24 mars 1987, dans une famille où les difficultés économiques étaient monnaie courante. Malgré ces contraintes, son enfance fut marquée par une éducation rigoureuse, notamment sous l’influence déterminante de son père. Bien que cette rigueur ait limité certains aspects de sa liberté, elle a joué un rôle crucial dans sa réussite future, tant professionnelle que personnelle.

Son parcours académique est tout aussi impressionnant que son engagement professionnel. Esdras a diversifié ses études, allant de la communication journalistique à la psychologie, en passant par l’informatique et la chimie industrielle. Cette soif d’apprentissage et cette capacité d’adaptation aux évolutions du monde témoignent de son désir constant de se perfectionner. C'est dans le domaine du journalisme qu'il a trouvé sa véritable vocation, brillamment illustrée par ses réalisations dans ce secteur.

Le début de sa carrière en 2014 à Petit-Goâve, où il a travaillé comme journaliste sportif pour STV Chaine 12, a été marqué par des défis importants. Le trajet quotidien entre Port-au-Prince et Petit-Goâve, sans rémunération, aurait pu décourager plus d’un, mais la passion et la détermination d’Esdras lui ont permis de surmonter ces obstacles. Après STV Chaine 12, il a poursuivi sa carrière à Radio Mégastar, Radio Roc Solide, et RCH-2000, avant de rejoindre Radio Télé Pacific en 2017, un tournant significatif dans sa carrière.

La transition d'Esdras vers le monde numérique en 2021 a marqué un nouvel élan dans sa carrière. Sa capacité à évoluer avec les transformations médiatiques contemporaines et son engagement envers le journalisme moderne sont évidents à travers sa présence active sur les réseaux sociaux. Cette adaptabilité et cette innovation illustrent la polyvalence et l'esprit avant-gardiste qui caractérisent son travail.

En plus de ses réalisations professionnelles, Esdras est également un membre actif et dévoué du Club des Amis de la Vérité. Malgré la distance, il continue de porter le club dans son cœur et de soutenir ses initiatives, démontrant ainsi son engagement envers des valeurs et des projets qui lui sont chers.

Au-delà de ses contributions au journalisme, Esdras est impliqué dans des projets significatifs. Sa contribution à la Fondation Rouge et Vert, où il a initié un projet de distribution de kits scolaires, est l’une de ses nombreuses initiatives marquantes. De plus, son rôle de psychologue amateur, qui lui a permis de sauver la vie de trois personnes, témoigne de son profond engagement envers le bien-être des autres.

Envisageant l’avenir, Esdras projette de poursuivre ses études avec une maîtrise en communication et reste attentif aux évolutions de son domaine. Anticipant l’essor des médias sociaux, il observe avec intérêt les nouvelles tendances. Pour les jeunes journalistes en herbe, il a un message précieux : "Soyez vous-même, restez concentré et fixez vos objectifs. Le journalisme peut être gratifiant mais aussi exigeant, alors soyez prudents."

En dehors de sa carrière, Esdras trouve du plaisir dans les séries télévisées, le sport, les actualités, et la musique des années 80. Il s’inspire de personnalités comme Valéry Numa et rêve de partager un dîner avec Jean-Jacques Dessalines pour comprendre les motivations derrière sa bravoure.

Esdras encourage chacun à trouver une vocation et à contribuer positivement à la société. Son message est clair : "Trouvez quelque chose à faire, soyez utiles, et écrivez votre page dans l'histoire de ce grand pays qu'est Haïti."

                                                                                                                                                                                                      Rédigé par David Dérosier